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L'Église Saint-Etienne

Il s'agit d'un ample édifice au plan assez complexe dont les parties les plus anciennes remontent au XVIe siècle. Sa partie orientale a subi d'importantes modifications au XIXe siècle. Une restauration intérieure récente (1973-1974) a tenté de lui rendre une allure plus conforme à l'aspect qu'elle présentait avant les agrandissements de 1865 à 1888, notamment en refermant le chœur et en obturant les chapelles absidiales à l'est du transept.

Elle se caractérise d'ouest en est par : une haute tour (XVIIIe siècle), greffée d'une courte tourelle au sud, coiffée d'une toiture en cloche, que creuse un portail de style Louis XV ; trois nefs à quatre travées (XVIIe et XVIIIe siècles), percées de fenêtres en 1895 ; une cinquième travée constituant une doublure du transept ; un transept saillant (1550) percé vers 1886 de grands fenêtres en tiers-point, ponctué à la croisée d'un clocheton ardoisé ; un chœur à trois pans ceinturé d'un déambulatoire et d'absidioles rayonnantes, de style néo-gothique primaire (XIXe siècle). Les matériaux utilisés sont la pierre blanche, la brique et la pierre bleue.

L'intérieur recèle un très beau mobilier (chaire...), différentes œuvres d'art et des rappels de l'histoire locale.

L'église Saint-Étienne est connue pour avoir servi d'hôpital dès le lendemain de la Bataille du 18 juin 1815. "Le docteur Jean-François Jossart d'Ophain avec ses confrères Charles Amandeau et Pierre Panquin, tous deux de Braine-l'Alleud, furent extraordinaires de dévouement lorsqu'ils soignèrent pendant des heures et des heures les blessés français. Ils furent aidés par les braves soeurs des Marolles et le curé l'abbé Hubert. C'était si épouvantable que les médecins firent briser les vitraux pour permettre que de l'air frais puisse dissiper les effluves nauséabondes des chairs éclatées, des membres amputés et du sang partout coagulé sur les litières de paille jetées à même le sol. Pendant que le docteur Jossart se dévouait ainsi, sa maison à Ophain, en face de l'église Sainte-Aldegonde, fut pillée..." D'après "Le crime de la Marache - Waterloo 1832" par Claude Van Hoorebeeck (Éditions namuroises - 2009)

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Adresse

Place Abbé Renard 1420 Braine-l'Alleud Belgique