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EXPOSITION ARLETTE LORIES & ROSA PARDO - DIALOGUE

Exposition du 15 novembre au 02 décembre 2017

Le Député-Bourgmestre, L'Echevine de la culture, le Collège communal, le Conseil communal et le Directeur de l'Ecole des Arts sont heureux de vous convier au vernissage de
 
ARLETTE LORIES & ROSA PARDO

DIALOGUE
 
LE MARDI 14 NOVEMBRE 2017 À 18H30
 
Exposition du 15 novembre au 02 décembre 2017
Accessible le mercredi de 15h à 18h, le samedi de 14h à 17h

Arlette LORIES

  • Diplômée du cours de dessin à l’Ipam (Institut provincial des Arts et Métiers), Nivelles
  • Diplôme de l’Ecole des Arts de Braine l'Alleud, atelier de dessin de Véronique Hoet et Didier Decoux
  • Stage de peinture avec Vincent Batens
  • Stage de dessin/peinture avec Christina Ruggin et Barbara Geraci, Académie des Beaux-Arts de Bruxelles
  • A suivi les cours d’histoire de l'Art et d'analyse esthétique avec Anne Deliège et de vidéographie avec Louise Herlemont
  • Suit actuellement les cours de l’atelier Pluridisciplinaire de Linda Danloy

Expositions collectives

  • Bâteau « l'équisonance », Ronquières
  • Palais de Justice II, Nivelles
  • Galerie Vertige, Bruxelles
  • Concours d'Artiste 2016, ville de Nivelles

Le fil est un moyen d'action pour concevoir une écriture.

Son langage est support, matière.

Le fil vibre et, parfois, il résiste ...

Me résiste.

Il est à la fois fragile, léger, extensible.

Son épaisseur joue un rôle dans la création.

Il offre aussi des perceptions différentes.

Comme l'écrit Georges Didi HUBERMAN, «Le fil est quelque chose de très

simple: juste une ligne dans l'espace... ...Telle est sa beauté - son beau

risque - et sa fragilité ...»*.

Placé dans un environnement, l’écriture peut devenir masse, volume,

réseau.

Entre sculpture et dessin, entre tension et mollesse, la ligne s'étire, se

déforme au gré de la pesanteur.

Lors de l'élaboration, le geste acquiert une grande importance, les

sensations ressenties créent un lien fort entre le travail et le corps.

C'est un ouvrage dans la durée, dans le temps.

Le noir du fil livre des contrastes, des vibrations, frissonne, palpite.

Il est infini, dévorant.

*Georges DIDI – HUBERMAN, Sur le fil, Les éditions de minuit, France, 2013, p.38.

Arlette Lories

Rosa PARDO

Originaire de La Louvière, ex assistante sociale et enseignante.

Actuellement, pensionnée.

Dans les années 90, rencontre avec le peintre Harry Birkholz qui a confirmé

l’approche qui lui correspondait, l’expressionnisme abstrait.

De 2010 à 2013, fréquente l’atelier de peinture de Bern Wery à l’Ecole des Arts de

Braine-l’Alleud.

Actuellement, fréquente l’atelier de dessin de Véronique Hoet

Stages divers (sélection)

Académie Internationale d’Eté de Wallonie, calligraphie japonaise avec Satoru Toma,

recherches picturales et plastiques avec Christian Rolet et Véronique Poppe, peinture

avec Tanja Mosblech.

Centre de la gravure (La Louvière), initiation à la gravure autour de la couleur et de

kitchen litho avec Magdalena Ciborowska.

Service de la culture de la province de Namur, le dessin automatique, la théorie de la

couleur.

Utilisation du papier Yupo avec Janick Vergé (2016)

Le travail du fond avec Elisabeth Couloigner (2016)

Gravure avec Paul Dumont et à l’AKDT (2016)

Expositions

  • 2012 Section des Périodiques et Salle de lecture, La Louvière. 12ème biennale des peintres Herlaimont, Chapelle
  • 2013 Centre culturel Le Scailmont, Manage
  • 2014 Asbl Lézar à l’Hôtel de Ville de Wavre
  • 2015 Club Achille Chavée, La Louvière
  • 2016 Exposition collective « Le bon Vouloir », Mons /// Centre culturel « Le Sablon », Carnières
  • 2017 Exposition collective « Le Bon Vouloir », Mons /// Exposition collective « Ateliers créatifs », Wezembeek-Oppem /// Restaurant « Le Pré Vert », La Louvière

Après un attrait intense pour les couleurs qui couvraient abondamment le

papier ou la toile, la recherche de sobriété s’est imposée à moi depuis ces

dernières années, tant au niveau des formes que le choix des couleurs.

Ce type de démarche a débuté dans le cadre de l’atelier de dessin de

Véronique Hoet où j’ai centré mon travail sur le noir et le blanc, leurs

confrontations et contrastes, avec le souci de la composition, de la gestion

de l’espace et de son vide.

Pour mon travail à l’acrylique, j’ai opté pour des tons sombres (du noir, du

gris, du brun) avec au départ, aucun projet déterminé.

Quand je me trouve devant cet espace vide de la toile, je suis comme en

méditation, centrée sur moi-même. Je laisse venir un mouvement qui

s’exprime comme une nécessité. Je travaille avec une gestuelle spontanée,

intuitive pour ajouter telle ou telle couleur, asperger d’eau certains

endroits, laisser couler l’acrylique, et jouer avec les hasards.

Après un certain temps, je marque des arrêts pour poser un regard sur le

travail effectué : faut-il amener un contraste ou chercher à alléger

certaines zones ?

Le plus difficile est de résister à la tentation de couvrir toute la toile : oser

laisser des espaces vides pour apporter de la respiration, de la légèreté.

Comme dans la vie, ne plus m’encombrer, aller à l’essentiel, chercher le

geste « juste », tenter le mariage audacieux de la fougue et de la douceur,

pour arriver à une certaine coexistence.

Comme face à la noirceur de notre monde, proposer des havres de paix.

En dialoguant avec ce qui s’extériorise sur la toile, c’est comme un

merveilleux rendez-vous avec moi-même, riche d’émotions mais aussi de

doutes et de sévères critiques.

Rosa Pardo

Novembre 2017